Tour d’horizon sur les travaux de cuverie

cuverie

Le secteur de la cuverie a connu une évolution constante ces dernières années, avec l’introduction de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux. Les professionnels de l’industrie vinicole doivent être au courant de ces changements pour rester compétitifs. Découvrez, dans cet article, les dernières tendances et avancées dans ce domaine.

Présentation des travaux de cuverie

Les travaux de cuverie sont essentiels pour la production de vin de qualité. Ils consistent à rénover ou à construire des cuves pour le stockage, la fermentation et l’élevage du vin. Les cuves doivent être adaptées aux différents types de vin et aux méthodes de production utilisées.

La cuverie comprend plusieurs étapes, chacune ayant un rôle important dans la production de vin. les voici :

  • La réception des raisins : Les raisins sont triés et égrappés avant d’être acheminés vers les cuves.
  • La fermentation : Les raisins sont transformés en vin grâce à la fermentation. Cette étape peut durer de quelques jours à plusieurs semaines, selon le type de vin.
  • L’élevage : Le vin est ensuite élevé dans des cuves en bois ou en acier inoxydable pour développer ses arômes et sa structure.
  • La mise en bouteille : Le vin est mis en bouteille après plusieurs mois ou années d’élevage.

Les travaux de cuverie peuvent inclure la construction de nouvelles cuves, la rénovation de cuves existantes, la modification de leur capacité, l’installation de systèmes de contrôle de température, etc. Ces travaux sont souvent effectués pendant la période hors saison pour minimiser les perturbations de la production de vin.

Pour mener à bien les travaux de cuverie, prenez contact avec une entreprise spécialisée telle que ARS Provence. Elle possède une solide expérience dans le secteur de l’eau potable et dans le vinicole. Son équipe peut aussi en prendre en main les travaux de sols en résine et les travaux de rénovation de façade.

Les avantages de la cuverie

La cuverie est un élément clé dans la production du vin. Voici un aperçu de ses principaux avantages :

La qualité du vin produit

La cuverie contribue grandement à la qualité du vin produit. En effet, elle permet de contrôler plusieurs paramètres importants, tels que la température, la durée de fermentation et l’aération. Ces paramètres ont un impact significatif sur le goût, l’arôme et la couleur du vin. De plus, la cuverie permet de séparer les différents lots de raisins et de vinifier chaque lot séparément, ce qui permet de produire des vins plus complexes et plus intéressants.

La durabilité des cuves

Les cuves utilisées en cuverie sont généralement fabriquées à partir de matériaux durables, tels que l’acier inoxydable ou le béton. Ces matériaux sont résistants aux chocs, à la corrosion et à l’usure, ce qui leur confère une durée de vie plus longue que les cuves en bois ou en plastique. De plus, les cuves en acier inoxydable sont faciles à nettoyer et à entretenir, ce qui permet de garantir une hygiène irréprochable et de prévenir les contaminations microbiennes.

Les différents types de cuves

Cuves en acier inoxydable

Les cuves en acier inoxydable sont très courants dans les industries alimentaires et pharmaceutiques en raison de leur résistance à la corrosion et de leur facilité de nettoyage. Elles sont également utilisées dans l’industrie vinicole pour stocker et fermenter le vin. Les cuves en acier inoxydable sont disponibles dans une variété de tailles et de formes pour répondre aux besoins spécifiques de chaque industrie.

Cuves en béton

Les cuves en béton sont couramment utilisées dans l’industrie du vin pour stocker et fermenter le vin. Elles sont également employées dans l’industrie alimentaire pour stocker des produits tels que le lait et le fromage. Les cuves en béton sont résistantes aux températures élevées et basses, ce qui les rend idéales pour les environnements de production difficiles.

Cuves en bois

Les cuves en bois sont destinées à l’industrie vinicole pour stocker et fermenter le vin. Elles sont fabriquées à partir de différents types de bois tels que le chêne, le pin et le cyprès. Les cuves en bois peuvent ajouter des arômes et des saveurs uniques au vin, qui ne peuvent être obtenus avec d’autres types de cuves.

Pour trouver la cuve qui répond au mieux à vos attentes, n’oubliez pas de tenir compte de son coût, de sa capacité et de sa durabilité.

Bref, les travaux de cuverie se résument à la construction ou à la rénovation de cuves pour le stockage de vin. N’oubliez pas de bien choisir le type de cuve pour le stockage, la fermentation et l’élevage du vin.

Focus sur la technique de gravure à l’eau-forte

Focus sur la technique de gravure à l'eau-forte

La gravure est une technique artistique, industrielle et artisanale, permettant de produire une image ou un texte sur un support métallique ou en pierre. Les techniques utilisées sont nombreuses, dont la gravure à l’eau-forte. Mais qu’est-ce que c’est ? La réponse dans cet article !

Qu’entend-on par gravure à l’eau-forte ?

Appelée aussi aquatinte, la gravure à l’eau-forte consiste à appliquer une couche de poudre protectrice sur une plaque métallique puis à la plonger dans un récipient contenant de l’acide ou du perchlorure de fer. Grâce à l’utilisation de substances de résine saupoudrées et chauffées, on obtient des points de tonalités différentes à la place des traits sur la surface métallique.

À part l’aquatinte, il existe aussi d’autres techniques de gravure qui permettent de dessiner un motif sur une plaque de métal en la creusant à l’aide d’un acide. Notamment, il y a la manière de crayon ou la gravure au lavis. Ici, aucun outil spécial n’est nécessaire.

La technique de gravure à l’eau-forte est apparue au XVIIe siècle. C’est Jan Van de Velde, peintre et graveur de l’époque, qui l’a inventée. Quelques années plus tard, Jean-Baptiste Le Prince a perfectionné l’aquatinte. Celui-ci est aussi un graveur français professionnel dans le domaine. À partir du XVIIIe siècle, la technique d’aquatinte commença à intéresser les artisans français.

Comment procéder à la gravure à l’eau-forte ?

L’aquatinte est un art à part entière dont les techniques nécessitent beaucoup d’attention, afin de réussir l’encrage du motif.

Pour commencer, il faut d’abord poncer et décaper la plaque métallique à graver. Après, on pose du film autocollant ou du vernis pour gravure sur ses tranches dans le but de la protéger. Ensuite, on passe la plaque par une boîte spéciale de remplissage pour la recouvrir de poudre de résine. Pour obtenir la densité de poudre souhaitée, il faut mettre la plaque en position plate et renfermer la boîte de remplissage. Après l’application de poudre de résine, on suspend la plaque dans l’air pendant quelques minutes. Cela permet de bien l’adhérer. Puis, on sort la plaque métallique de la boîte et la passe par une source de chaleur pour faire fondre la poudre résineuse.

Le choix du type de grain de résine à utiliser dépend de l’effet souhaité. Il y a notamment :

– les grains forts, peu abondants qui donnent un effet de grenure bien marquée, mais irrégulière,
– de forts grains abondants qui donnent l’effet de grenure peu marquée,

– les grains fins, peu abondants pour de la grenure marquée et assez régulière,
– les grains fins, abondants pour de la grenure peu marquée.

Concernant la cuisson, il faut éviter que les grains fondent trop sous l’effet de la chaleur. Cela pour éviter leur étalement sur toute la surface de la plaque métallique. Cela empêche la morsure de l’acide sur le métal. La teinte générale de la plaque change quand la cuisson est bonne. Ce qui en résulte : la poudre donne un aspect éclatant et soyeux et le métal transparaît.

Une fois la plaque de métal cuite, il faut la refroidir pendant quelques minutes et appliquer du vernis sur les zones sans aquatinte. Après le refroidissement, on dépose la plaque dans l’acide ou du perchlorure de fer. Cette solution mordante attaque les zones dans lesquelles se situent les grains de résine fondus. Une fois la plaque retirée de l’acide, on obtient la grenure souhaitée.

Après la morsure par l’acide, il faut nettoyer la plaque à l’aide de l’alcool à brûler ou de l’essence de térébenthine. Cette dernière permet aussi d’enlever le vernis sur les zones protégées. Sinon, utilisez du white-spirit à la place de l’essence térébenthine. Pour que l’encre adhère bien, il faut attiédir la plaque et huiler les grenures. Finalement, on essuie de gauche à droite toute la surface. Pour avoir un aspect velouté, un dernier essuyage à l’aide d’un papier de soie est conseillé.

Selon le temps de morsure, la grosseur des grains et la densité de poudre de résine déposée, la gravure à l’eau-forte permet d’obtenir une teinte grise légère à noire foncée.

Comment garantir l’hygiène dans l’industrie agroalimentaire ?

Une bonne hygiène est nécessaire dans tout environnement de travail. Elle permet d’assurer la sécurité sanitaire de tous et ne doit donc pas être sous-évaluée. Cette mesure touche particulièrement l’industrie agroalimentaire. Il est évident qu’afin de préserver la santé des consommateurs, il urge de prendre plusieurs mesures et de suivre une ligne directrice. Toutes les informations dans cette rubrique.

Quelles sont les obligations des gérants d’industrie alimentaire ?

En effet, un gérant d’une industrie agroalimentaire est responsable de toute la procédure sanitaire tout au long des productions. FGL INTERNATIONAL PRODUCT EURL est un exemple d’industrie suivant un processus de vérification strict dans toutes leurs activités. La procédure sanitaire de vérification passe par chacune des étapes de la production à savoir :

  •  La transformation ;
  • La conservation ;
  • Le stockage ;
  • Le transport.

Une procédure de contrôle en amont et en aval doit être effectuée par chaque directeur afin de confirmer la provenance et la qualité des produits. Ils ne peuvent être soumis à la clientèle qu’après un contrôle scrupuleux respectant la législation en vigueur. Le gérant doit être transparent et garantir une excellente traçabilité des produits mis en vente.

Quelques mesures et astuces pour une meilleure sécurité agroalimentaire

Les opérations sans contact pour une meilleure hygiène

Les gestes barrières relatifs à la Covid sont les bienvenus en matière d’hygiène alimentaire. Cela revient à dire qu’il est important de se laver régulièrement les mains afin d’avoir des mains propres et exemptes de bactéries. Cette disposition doit être de mise tout au long du processus de transformation ou de production d’aliments.

Il est évident que nos mains constituent le premier élément pouvant entrer en contact avec les bactéries. Ils constituent également un agent de propagation à ne pas prendre à la légère. Cela dit, chaque fois qu’il y a contact, il y risque. Afin de limiter toute contamination, il est donc recommandé de limiter les points de contacts et de les remplacer par des appareils avec commande par capteur. Toute industrie ayant la préservation de la santé de ces consommateurs devrait donc s’y conformer.

Sensibiliser et donner des informations précises dans les lieux de production ou de consommation

Il faut dire qu’il ne serait pas d’une grande utilité de respecter l’hygiène lors de la production des aliments et qu’elle soit compromise lors de la préparation. Cela revient à dire que pour garantir une bonne hygiène, l’hygiène est nécessaire tant au niveau de la préparation qu’au niveau de la production ou transformation.

C’est pour cette raison que les meilleurs restaurants donnent des informations précises concernant la préparation et l’hygiène des aliments. Nous convenons que pour un site hygiénique, l’idéal serait de jouer la transparence avec les employés et de faire connaître les risques pouvant découler d’une mauvaise hygiène.

Il faut le faire autant de fois que possible et surtout dans une industrie comme celle de l’agroalimentaire.

Prévoir un contrôle d’hygiène et établir un plan

Les contrôles en matière d’hygiène doivent être réguliers. Un type de plan de travail bien défini doit être également prévu afin d’assurer la sécurité et la chronologie des activités. Un distributeur de produits chimiques est un exemple idéal.

Pour commencer, le plan de travail doit prévoir une désinfection des bottes et des chaussures au premier abord. Outre cette mesure, le lavage, le séchage et la désinfection doivent être prévus après chaque activité et selon le même plan de travail donné. Les accès ne doivent être autorisés que si les différentes opérations de nettoyage ont été bien respectées.

Un environnement de travail sain et hygiénique

Un apport de la technologie peut nous permettre bien des choses aujourd’hui. Lorsque les tâches sont confiées à un simple personnel, les risques d’erreurs deviennent plus accrus. Plus on laisse d’objets au sol, plus les risques de contamination par les bactéries s’élèvent. Des appareils de nettoyage sophistiqués sont donc impératifs.

Le nettoyage doit être effectué suivant une certaine fréquence. Il faut donc une diminution des points de contact et une augmentation des installations intégrées. Cela permettrait d’avoir comme résultat :

  • Un nettoyage facile des sols ;
  • Moins de points de contact avec les bactéries ;
  • Meilleur respect des directives HACCP.

Opter pour ces mesures garantit l’hygiène dans l’industrie agroalimentaire.