La démarche à suivre pour créer une entreprise d’entretien d’espaces verts

La démarche à suivre pour créer une entreprise d'entretien d'espaces verts

Vous êtes un grand passionné du jardinage ? Vous désirez mettre sur pied une entreprise d’entretien d’espaces verts ? Cet article vous montrera comment réaliser votre projet.

Les démarches administratives

Tout projet de création d’entreprise commence par le choix d’un statut juridique en prenant en compte l’envergure de la firme. Plusieurs choix de statuts s’offrent aux fondateurs de l’entreprise.

Si vous comptez réaliser une activité d’entretien d’espace vert : tonte, taille et élagage inclus ; vous exercerez une activité commerciale BIC ou bénéfices industriels et commerciaux. Vous portez donc le statut d’entreprise individuelle. Ensuite, adressez-vous directement à la chambre du commerce et des sociétés ou à la chambre de l’agriculture et la chambre des métiers, puis à la MSA (Mutualité Sociale Agricole). En fait, vous avez besoin de vous immatriculer au registre du commerce afin d’obtenir un Kbis et la carte d’identité de la société.

Pour une activité de plantation d’arbres, de fleurs et d’arbustes, vous exercez une activité agricole, avec un régime sociale agricole (MSA). Si votre activité inclut le terrassement et les divers aménagements en dur, vous êtes un artisan. Une inscription à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat est nécessaire.

Si vous exercez plusieurs activités simultanément, ce sera l’activité principale qui déterminera votre statut.

L’étude de marché et le business plan

Cette étape vous permettra de connaître la viabilité de votre projet. Faites des enquêtes sur les tendances actuelles, les activités de la concurrence ainsi que sur les habitudes de chaque foyer pour comprendre le marché.

Si vous êtes convaincu de la faisabilité du projet, il est temps de constituer tous les documents nécessaires à l’ouverture de la société. Le business plan sert surtout à structurer la réflexion et à mettre sur papier les détails sur l’entreprise. Il doit contenir le compte de résultat et un bilan prévisionnel, l’estimation sur le besoin en fonds de roulement ; les données concernant l’étude de marché réalisée ; les informations concernant la société : statut juridique, régime fiscal et social, etc.

Enrichissez les informations ainsi que la qualité de votre business plan dans le but de convaincre les investisseurs et les banquiers.

Les éléments financiers

 La création d’une entreprise nécessite un investissement conséquent. Pour démarrer le projet, vous avez besoin d’argent pour l’acquisition de matériel de jardinage, de la rédaction des statuts, des coûts de charges, l’achat des matières premières, la location du lieu de stockage, les charges du personnel, les divers entretiens, etc.

Il est important de noter que la création d’entreprise de jardinage sans apport est possible même à partir d’1 euro de capital. Toutefois, il faut toujours prévoir de la trésorerie pour démontrer que vous avez une vision sur le long terme. Il faut gérer les frais d’investissement dès le premier jour de la création de l’entreprise pour avoir une bonne impression aux yeux des partenaires financiers. Cela évite également la contraction d’une énorme de dette.

Dans le but d’alléger les dépenses, recourez aux aides financières établies par l’État qui visent spécialement à accorder des cotisations sociales aux entrepreneurs pour une période plus ou moins longue. Vous pouvez recourir à des dispositifs d’aide au montage de projet comme le NACRE ou Nouvel Accompagnement pour la Création ou Reprise d’Entreprise.

Les qualités requises pour créer une entreprise de paysagiste

Avant de créer une entreprise, il faut s’informer des exigences sur le marché afin de diriger correctement votre entreprise. En fait, même si aucun diplôme n’est indispensable pour en fonder une, des qualifications sont indispensables. Pour entretenir des espaces verts à l’aide de produits phytopharmaceutiques et ou des produits biocides, vous devez être titulaire d’un certificat « certiphyto » et « certibiocide ».

Par ailleurs, il est préférable d’exercer dans le monde de l’espace vert avec un diplôme en poche comme un Brevet professionnel agricole, un CAPA Productions horticoles spécialité pépinières ou un Bac pro Travaux paysagers.

3 CRITÈRES DE CHOIX D’UNE MOISSONNEUSE-BATTEUSE

La moissonneuse-batteuse est une machine agricole motorisée, permettant la récolte des plantes à graines en une seule fois. Comme son nom l’indique, cette machine permet à la fois d’effectuer la moisson et le battage. De ce fait, si votre exploitation s’étend sur plus de 300 hectares, l’utilisation d’une moissonneuse-batteuse est plus appropriée, elle vous permettra de gagner du temps. Créés par l’Américain Cyrus McCormick, les tout premiers modèles ont vu le jour dans les années 1834. Les modèles actuels sont dotés de diverses améliorations comme un système de mesures de quantité récoltée ou un système de guidage automatisé et autres. En effet, il existe plusieurs types de moissonneuse-batteuse qui se distinguent les uns des autres par leurs particularités. Comment choisir le modèle de moissonneuse-batteuse idéal ? Le point.

Comment fonctionne une moissonneuse-batteuse ?

La toute première moissonneuse-batteuse a été destinée exclusivement à la récolte de maïs. Actuellement, elle permet la récolte de n’importe quelle plante à graines comme le blé ou le colza. Chaque type de moissonneuse-batteuse propose sa méthode de séparation des graines. En effet, la moissonneuse-batteuse, coupe les tiges, effectue le battage des épis, sépare et nettoie les graines. Ainsi, une moissonneuse-batteuse effectue à la fois :

  • La moisson : les plantes sont coupées et extraites des champs ;
  • Le battage ou décorticage : elle enlève les graines de leurs tiges ;
  • Le nettoyage : la machine enlève les résidus se trouvant sur les graines.

Les différents types de moissonneuse-batteuse

  • La moissonneuse-batteuse conventionnelle

Équipée de 4 à 8 secoueurs, la moissonneuse-batteuse conventionnelle est la plus prisée des agriculteurs, de par sa polyvalence puisqu’elle est adaptée à tout type de plante à graines. De plus, ce modèle dispose d’un mécanisme accessible à tous.

  • La moissonneuse-batteuse axiale

Appelée également moissonneuse-batteuse à rotor, la moissonneuse-batteuse axiale s’avère plus performante que la moissonneuse-batteuse classique. Grâce à son système de battage à rotor, les pailles sont coupées d’une manière délicate. De plus, elle offre une meilleure qualité de récolte (les graines sont de meilleure qualité) et est dotée d’un mécanisme facile à prendre en main. Cependant, contrairement à la moissonneuse-batteuse classique, elle n’est pas adaptée à tout type de plante à graines.

  • La moissonneuse-batteuse hybride

Très polyvalente, elle convient à tout type de plante à graines et peut travailler dans des conditions humides, contrairement à la moissonneuse-batteuse axiale. Elle offre également une meilleure qualité de récolte. Malgré sa performance, certains usagers hésitent à l’utiliser du fait de la complexité de son mécanisme.

Les critères pour choisir votre moissonneuse-batteuse

Trois critères doivent être pris en compte pour choisir le modèle idéal :

  1. La puissance du moteur :

    Dans les années 1980, la puissance d’une moissonneuse-batteuse se situe entre 100 et 180 chevaux. Actuellement, sa puissance atteint les 600 à 790 chevaux. En principe, une moissonneuse-batteuse conventionnelle a besoin de 1,2 chevaux sur un hectare alors qu’une moissonneuse-batteuse non conventionnelle ne nécessite que d’une puissance de 0,9 chevaux pour cela.

  2. Les différents organes et options que la machine propose :

    Chaque constructeur de moissonneuses-batteuses a ses propres arguments pour séduire les agriculteurs afin d’augmenter les rendements, certains disposent même d’un système de guidage automatisé et d’un système de nettoyage amélioré. La moissonneuse-batteuse doit comprendre :

    – Une barre de coupe, cueilleur à grains : pour couper les plantes ;

    – Un batteur ou un rotor, un secoueur : pour enlever les graines de leur support naturel ;
    – Une table à grains, ventilateur à grains et filtre à grains : pour nettoyer les graines récoltées en les débarrassant des saletés et résidus.

    – Le stockage  ou remorque : pour stocker les graines collectées.

    Tous ces organes sont détachables dans le cas où certaines pièces nécessitent un remplacement.

  3. La capacité de stockage du remorque :

    C’est un élément très important, car la remorque servira à entreposer les graines récoltées. Sa capacité de stockage varie selon le modèle de moissonneuse-batteuse choisi. Elle est généralement comprise entre 5000 et 10 000 litres. Vous n’avez qu’à choisir celle qui répondra à vos besoins.

Peu importe le modèle de moissonneuse-batteuse choisi, la machine aura pour objectif de faciliter vos travaux de récolte. Sachez également que certaines marques proposent des modèles de petit gabarit. À vous de choisir la moissonneuse-batteuse qui correspond à vos besoins et à votre budget.

Écopaturage et choix des animaux

Réduire l’impact environnemental de ses activités est la priorité de plusieurs entreprises et collectivités. Pour contribuer à la conservation de la biodiversité, l’écopâturage se présente comme une bonne option. Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi opter pour l’éco-pâturage ? Comment réussir un projet d’écopaturage ? Comment choisir les animaux pour réussir ce projet ?

Définition de l’éco-pâturage

Appelé également écopastoralisme, l’éco-pâturage est une méthode d’entretien écologique des espaces naturels en y laissant paître les animaux. En pratique, les gens laissent les animaux herbivores comme les moutons et les chevaux réaliser le fauchage et le débroussaillage à la place des appareils modernes. Cette pratique a été monnaie courante, il y a des années. Plus tard, la tonte mécanique et chimique a pris sa place.

Avantages de l’éco-pâturage

Opter pour cette pratique permet de réduire radicalement la pollution des sols. La présence des moutons sur un espace entraîne 0 émission de CO2. En fait, l’utilisation des traitements phytosanitaires ainsi que la tonte mécanique n’est pas bénéfique pour les sols. Elle provoque la destruction des habitats naturels et des nuisances sonores en milieu urbaine. De ce fait, l’éco-pâturage permet d’entretenir et de restaurer le milieu en dépensant peu. Même les espaces difficiles à entretenir avec des machines seront maintenus comme il faut.

Cette pratique soutient l’amélioration du bien-être des animaux. Même les déchets de ces bêtes sont les bienvenus pour la fertilisation naturelle des sols. Elle génère également des avantages écologiques non-négligeables. Elle favorise le maintien et l’entretien des zones en friches et limite les espèces invasives.

En terme de gestion d’espace vert, l’éco-pâturage favorise également la création de lien entre les hommes et dame nature.

Étapes de réalisation de l’éco-pâturage

Pour se mettre à l’éco-pâturage, il faut suivre quelques étapes :

  1. Effectuer un état des lieux techniques des terrains éco-pâturables ;
  2. Sélectionner l’espèce et la race des animaux adapté à la typologie du terrain ainsi qu’aux besoins alimentaires des animaux ;
  3. Calculer le chargement et adapter le plan de pâturage ;
  4. S’assurer du bien-être des animaux en utilisant des équipements appropriés ;
  5. Sécuriser la parcelle à l’aide d’une clôture adaptée aux animaux ;
  6. Sélectionner le mode de gestion convenable à son projet ;
  7. Départager les rôles et les responsabilités de chacun ;
  8. Se familiariser à la réglementation administrative et sanitaire ;
  9. Connaître toutes les règles juridiques et élaborer une stratégie de communication.

Choix des animaux pour l’éco-pâturage

Pour entretenir les espaces verts publics et les jardins privés, il faut choisir les animaux avec soins. Les races qui conviennent le plus à cette pratique sont les races rustiques et/ou naines. Certains sont en voie de disparition, car ils sont considérés comme peu productives. Pourtant, ils ont besoin de peu d’entretien et peuvent entretenir de grands espaces. En plus, ils s’adaptent sur les espaces à faible qualité fourragère.

Les vedettes de l’éco-pâturage restent les moutons et les chèvres. Cependant, le choix dépend aussi des spécificités de votre terrain. Vous avez des terrains pentus et presque inaccessibles ? Les ânes et les chèvres sont les animaux à privilégier. Si vous optez pour des ânes de petite taille, vous pouvez limiter le piétinement tout en luttant contre les chardons. Votre terrain est humide ? Il vous faut des vaches et des chevaux. Les poneys sont également très efficaces pour éliminer les jeunes pousses de ligneux. Leur présence limite les herbes durcies ainsi que les broussailles. Sachez que les lamas, les cervidés, les oies et d’autres animaux peuvent tous intervenir en éco-pâturage.

La réalisation d’un tel projet exige du temps et de l’argent. Heureusement, des professionnels œuvrent actuellement dans ce domaine. Leur but est d’optimiser les avantages tout en minimisant les éventuels inconvénients de ce projet.